Les différents types de forage en France

Les différents types de forage en France

Si les résultats obtenus lors de la campagne d’acquisition géophysique sont concluants, un forage est réalisé afin de confirmer la présence de pétrole dans le gisement et valider la mise en production d’un puits.

Comment fonctionne un forage ?

Un forage est un ensemble de techniques qui permettent de creuser un puits dans le sous-sol, jusqu’à des profondeurs pouvant aller jusqu’à 5 kilomètres. Il nécessite un site de surface (ou plateforme) permettant d’installer l’appareil de forage, ses outils et ses équipements. Ceux-ci permettent de creuser profondément dans le sous-sol, de traverser plusieurs couches géologiques comme des sables, des calcaires ou des argiles, pour atteindre la zone pétrolière ciblée. Cela fonctionne en quelques sortes comme une perceuse géante !

Un des éléments indispensables pendant le forage est la boue. Ce mélange d’eau et d’argile permet de refroidir l’outil de forage, de l’aider à creuser et de faire remonter les déblais de roche en surface. A la manière d’un circuit fermé, la boue déjà utilisée est tamisée en surface et recyclée constamment.

Il existe 3 sections de forage, chaque fois plus profondes. A chacune de ces étapes, on descend un tube en acier qui permet d’assurer l’étanchéité horizontale du puits et consolider le trou foré vis-à-vis des terrains traversés. On cimente ensuite l’espace entre le tube et la roche afin d’assurer l’étanchéité verticale du puits. Cette opération est essentielle pour préserver la qualité des eaux souterraines et garantir la solidité et la longévité de l’ouvrage.

Quels sont les différents types de forage ?

Le forage vertical : permet de forer le puits à l’aplomb vertical de la zone du gisement où le pétrole est susceptible d’être présent dans le sous-sol 

Le forage dévié : permet de forer plusieurs cibles depuis un même site de forage. Cela limite le nombre de sites en surface et permet d’utiliser les installations déjà existantes.

Le forage horizontal : permet l’atteinte de plusieurs cibles dans le sous-sol depuis un même site et de maximiser la surface d’échange avec le réservoir, réduisant ainsi le nombre de forages nécessaires.

Comment savoir s'il y a du pétrole ?

Phase 1 : À leur arrivée en surface, la boue et les déblais de roche sont séparés, et ces derniers sont analysés par un géologue. Cet examen permet de déterminer les caractéristiques géologiques des roches traversées et la présence d’hydrocarbures. Des mesures additionnelles, appelées diagraphies, sont enfin réalisées pour obtenir des informations plus précises sur le potentiel du gisement pétrolier.

Phase 2 : À la suite des forages, une phase d’évaluation a lieu pour collecter des informations sur le gisement et savoir s’il est suffisamment prometteur pour être exploité.

Phase 3 : Si les résultats sont positifs, les ingénieurs proposent un plan de développement du gisement, qui comprend le nombre de puits à forer, les installations de surface à mettre en place (collectes, stockage..) et les coûts associés.

Si les résultats obtenus lors de la campagne d’acquisition géophysique sont concluants, un forage est réalisé pour confirmer la présence de pétrole dans le gisement et valider la production d’un puits.

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